La start-up de matelas Casper annonce avoir levé 100 millions de dollars supplémentaires. Avec une valorisation de 1,1 milliards de dollars, elle entre dans le cercle très fermé des licornes. Cette levée de fonds a été effectuée auprès d’investisseurs historiques de la marque tels que Target, Norwest, IVP et NEA.

Le leader mondial de la vente de matelas en ligne.

Fondé en 2014 à New York, Casper Sleep est aujourd’hui le leader mondial sur le marché du matelas en ligne. Depuis plus de 6 ans, la société propose un modèle unique de matelas, livré roulé et vendu en ligne directement aux consommateurs. Suite à ce succès, des centaines de concurrents sont apparus à travers le monde en imitant son modèle d’affaires, comme Eve Sleep ou encore Tediber.

Après avoir effectué plusieurs levées de fonds, cette opération devrait permettre à la jeune pousse d’investir en recherche et développement afin d’améliorer ses futures innovations de produits. La start-up a vu son chiffre d’affaires atteindre les 400 millions de dollars en 2018, comparé à un chiffre d’affaires cumulé de 600 millions de dollars entre 2014 et 2017.

Son chiffre d’affaires a par ailleurs augmenté de 100 millions de dollars chaque année depuis son lancement : 100 millions en 2015, 200 millions en 2016 et 300 millions en 2017. Actuellement, la société emploie 500 personnes à travers le monde, contre 400 en juillet 2018.

Ayant commencé par vendre ses matelas uniquement en ligne, Casper a depuis ouvert plusieurs magasins physiques en Amérique du Nord l’année dernière. Elle distribue également ses produits chez certains revendeurs comme Target et Hudson’s Bay.

Enfin, la start-up a ouvert un bar à sieste à New York, appelé « The Dreamery », afin de démocratiser le sommeil auprès du grand public et notamment dans les grandes villes.

Pour en savoir plus sur Casper, rendez-vous sur son compte Instagram ou bien sur son site internet.

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Lancée il y a moins d’un an, la néobanque Qonto a annoncé avoir effectué une levée de fonds 20 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques. Cette opération devrait lui permettre de développer son offre sur l’ensemble du marché européen.

La jeune pousse, qui avait déjà bouclé deux tours de tables l’année dernière, dont un auprès du fonds Valar Ventures de Peter Thiel (ancien associé d’Elon Musk), dévoile aujourd’hui avoir effectué sa plus importante levée de fonds depuis sa création. En plus de ses investisseurs historiques, Qonto fait également entrer la BPI (Banque Européenne d’Investissement) à son capital.

Qonto veut se développer sur le marché européen

Avec cette levée de fonds, la néobanque souhaite se lancer dès 2019 dans plusieurs pays européens et effectuer un vaste recrutement. Ainsi, la Fintech prévoit de se développer dans d’autres pays, et notamment en Allemagne, en Espagne et en Italie. Ce marché représente un chiffre d’affaires estimé à 30 milliards d’euros.

De plus, la néobanque a récemment obtenu par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) l’agrément d’établissement de paiement indispensable au développement son activité. Cette opération devrait permettre à la jeune pousse de mettre en place de nouveaux produits innovants, destinés à ses clients 100% professionnels. Elle prévoit de lancer entre autres un système de « core payment » propriétaire pour les entrepreneurs, TPE et PME.

Actuellement, Qonto travaille avec plus de 25000 entreprises françaises, pour un montant d’environ 1,7 milliard d’euros de transactions effectuées depuis sa création.

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Déjà plébiscitée pour sa livraison de plats « faits maison », la startup française Frichti lance une nouvelle offre : le supermarché en ligne. Nouvelle-venue dans le secteur très concurrentiel de la livraison de produits frais, l’entreprise mise sur une livraison à domicile en moins de 20 minutes et un garde-manger restreint.

Un circuit court

Frichti se différencie de la concurrence avec une offre en circuit court et des produits frais et de saison, directement dénichés chez ses artisans et producteurs. Tous les produits doivent respecter une charte de qualité très exigeante. Environ 200 références sont présents sur son site internet et son application mobile, dont des fruits et légumes, de la viande et des oeufs.

En limitant les intermédiaires, la société raccourci le temps entre la production et la consommation des produits, et permet de réduire le stockage des denrées par rapport à un supermarché traditionnel. La livraison s’effectue en semaine de 10h à 14h30, et de 18h30 à 23h. Comme pour ses plats préparés, le coût de la livraison s’élève à 2,90€ pour être livré en 30 minutes, ou 1,50€ pour tout autre créneau horaire.

Comme un Amazon avec son offre Prime, Frichti propose un abonnement de 3,99€ par mois pour être livré de façon gratuite et illimitée, sans engagement. De plus, l’application mobile permet de suivre en temps réel l’avancement de sa commande. En cas de retard, la société s’engage à offrir des bons d’achat sur les commandes à venir. À ce jour, ce service est uniquement disponible pour la ville de Paris.

Une foodtech en pleine ébullition

Alors que jusqu’ici la startup s’attaquait uniquement à la livraison de repas préparés, Frichti va se confronter à de nouveaux concurrents avec un positionnement similaire. Des acteurs majeurs tels qu’Amazon et Monoprix sont déjà présents sur ce marché porteur en pleine croissance.

Actuellement, la société emploi plus de 300 personnes au sein de 8 sites de production à Paris. Une nouvelle levée de fonds devrait avoir lieu en 2019 pour accélérer sa croissance. Pour Benoist Grossmann, managing partner d’Idinvest, la livraison de courses devrait permettre à Frichti d’« améliorer l’image de marque de l’entreprise, et de faire ainsi baisser le coût d’acquisition client ».

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